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1 ♦ En Amérique du Nord, Magasin où l'on vend divers produits (alimentation, hygiène, pharmacie, etc.). (REM. Au Canada francophone, on dit pharmacie.)2 ♦ En France, Ensemble formé d'un bar, d'un café-restaurant, de magasins divers, parfois d'une salle de spectacles.drugstoren. m. (Nom déposé.) En France, magasin de luxe composé d'un restaurant, ou d'un bar, et de stands divers.⇒DRUG(-)STORE, (DRUGSTORE, DRUG-STORE)subst. masc.A.— [Aux États-Unis et au Canada] Établissement commercial comprenant une pharmacie, débitant divers produits (cosmétiques, tabac, journaux, menus articles) et servant généralement des rafraîchissements et parfois des repas légers. Une véritable « ruée vers l'uranium » [dans certaines régions du Colorado, de l'Utah] avec la création de villes nouvelles de quelques milliers d'habitants, (...) où dans la rue centrale se succèdent les drugstores, les études de notaires publics (...) et les marchands d'appareils de prospection minière et de compteurs de radioactivité (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 165).Rem. Au Canada, on appelle le drugstore pharmacie.B.— [Dans les grandes villes françaises] Ensemble comprenant un bar, un café-restaurant, divers stands de vente (librairie, pharmacie, journaux, bibelots, produits de beauté, etc.) et parfois une salle de spectacles. On se serait cru brusquement transporté sur un autre continent : (...) hommes et femmes portaient des uniformes américains, (...). Dans la salle de restaurant [du Scribe] qui servait de cantine aux correspondants de guerre, il y avait sur les tables du beurre et des prismes de pain très blanc. — Tu sais, on peut avoir du vin français dans ce drug-store, dit Lambert gaiement (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 131). Elle et Philippe, justement, ils ont été voir ensemble le dernier Fellini au nouveau Drugstore de Saint-Germain-des-Prés (ARAGON, Blanche ou l'oubli, 1967 ds ROB. Suppl. 1970) :• Le drugstore a créé un monde particulier, irréfléchi, qui a ses lois, impose à ses visiteurs un comportement, une tenue, une démarche qui attestent de sa fierté d'être admis. La topographie des lieux a été étudiée de telle manière que celui qui entre dans cette minuscule cité commerçante pour rire se sente privilégié, dans ses achats, dans sa randonnée, par des circuits étroits, en trompe-l'œil...J. CAYROL, De l'espace humain ds GIRAUD-PAMART 1971.Prononc. et Orth. :[
]. En 2 mots avec un trait d'union facultatif ds Pt ROB. et ROB. Suppl. 1970; en 1 seul mot ds Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1949 (SARTRE, Mort ds âme, p. 10). Anglo-amér. drug-store (composé de drug « drogue » empr. au même mot fr. et de store « magasin ») de même sens, attesté dep. 1810 ds NED Suppl.2 Fréq. abs. littér. :6. Bbg. PAMART (P.), RIVERAIN (J.). Mots dans le vent. Vie Lang. 1969, pp. 521-529. — RIGAUD (A.). La Consultation permanente de l'O.V.F. Vie Lang. 1965, pp. 702-708.
ÉTYM. 1928, drugstore; drug-store, 1925; mot angl. (attesté depuis 1810), de drug « drogue », et store « magasin ».❖1 Aux États-Unis, Magasin où l'on vend divers produits (pharmacie, hygiène, alimentation, cigarettes…). — REM. Au Canada francophone, on dit pharmacie.1 Je m'assis auprès de Norman au bar d'un drug-store, où un médiocre café nous réchauffa.Philippe Hériat, les Enfants gâtés, p. 52 (1939).2 En France. (Anglic.; nom déposé). Ensemble formé d'un bar, d'un café-restaurant, de magasins divers, parfois d'une salle de spectacle. || Des drugstores.2 (…) elle et Philippe, justement, ils ont été voir ensemble le dernier Fellini au nouveau Drugstore de Saint-Germain-des-Prés (…)Aragon, Blanche…, I, V, p. 86.3 À la librairie du drugstore, il réussit tout de même à parler avec une fille qui n'était même pas très jolie et qui plaisait à peine.Jean-Louis Curtis, le Roseau pensant, p. 192.♦ Abrév. fam. : drug [dʀœg] (1966, in D. D. L.). || « Un bistrot de passage, un pub, un drug… » (l'Express, 30 oct. 1972, p. 101).➪ tableau Principaux noms désignant des magasins.
Encyclopédie Universelle. 2012.